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By bf69 in Cul et Cult-ture on 16 December 2023 à 11:00
Le zizi des statues
Ce n’est pas la taille qui compte, de toute façon.
Les statues grecques, puis romaines, représentent souvent des dieux, des empereurs et d'autres personnage de tout premier plan - de Zeux aux athlètes d'Olympie, tous totalement dénudés. Les sculpteurs leur ont donné des corps puissants et musclés façonnés à la perfection mais on a est frappé par leur pénis, de petite taille et toujours flacide. Ce n'est évidemment pas parce que dans la vie réelle, les Anciens étaient dotés de petits pénis, mais c'était un choix esthétique. Dans une pièce de thétare, Les Nuées, écrite en 423 av JC, l'auteur Aristophane, résumait ainsi le physique idéal d'un homme :" une poitrine flamboyante, la peau luisante, les épaules larges, des fesses puissantes et un petit pénis".
Au contraire, un sexe en érection trahissait l'absence de contrôle de soi, un esprit, vulgaire, grossier, qui fait de l'homme une bête plus qu'un être humain. Animaux et barbares, et toutes les créatures mi-humaines, mi-animales comme les satyres libidineux, faisaient preuve, paraît-il, de luxure. Ils n'étaient pas civilisés mais gouvernés par la folie et manquaient de retenue et la maîtrise de soi. D'où des représentations de pénis en érection, de sexes parfois énormes qui symbolisaient cette monstruosité hors-norme.
Apollon à la lyre ( et sa feuille de vigne !) -Versailles
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